Le Président de la Banque ouest africaine de développement (BOAD), Christian Adovelande a présidé mercredi à Lomé la première réunion de l’année 2016 du Comité consultatif de l’Unité Régionale de développement des projets en Partenariat public-privé (URDPPP) de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD).
A l’occasion, Nathalie Brou-Fofana, la Directrice du Comité Consultatif de l’URDPPP de la BOAD a indiqué que l’opérationnalisation de l’URDPPP a été achevé en fin 2015 et est désormais prête à démarrer ses activités.
« Nous entamons 2016 de matière plus concrète en mettant en œuvre des projets. Sur le premier semestre, nous allons commencer à travailler effectivement sur les projets. 2015 a été l’occasion d’affiner le staff, de renforcer les capacités, de travailler sur les outils que nous allons utiliser… Il s’agit d’un outil qui va servir aux Etats et aux unités PPP à décider si un projet doit être mis en œuvre par PPP ou pas », a expliqué Mme Brou-Fofana.
Christian Adovelande a émis le vœu que le Comité soit une plateforme d’échanges efficientes au service des Etats membres de l’UEMOA.
« Les Partenariats Publics Privés font partis de la réponse globale que notre sous-région élabore actuellement afin de combler durablement le récurrent problème qui concerne les infrastructures. Le Comité consultatif a la lourde tâche d’élaborer une vision commune de cet outil qui ne pourra être performant qu’avec l’implication pleine et entière de tous ses acteurs », a indiqué M. Adovelande.
L’unité s’est associée de façon structurelle à toutes les unités techniques nationales des Etats membres et aux porteurs des projets de Partenariats public-privé. L’objectif est de travailler de façon complémentaire avec les autres acteurs et de procéder au développement et à la mise en œuvre des projets PPP dans l’espace UEMOA.
Pour la BOAD, la mise en œuvre du Partenariat Public-Privé est nécessaire à cause du manque criard des ressources pour le financement des projets de développement et d’infrastructures dans les Etats membres de l’UEMOA.
Selon la banque, ce manque réduit de 3 points chaque année, le taux de croissance des pays de la zone.